Etape 21 - Notre-Dame de Bruges - Les autres oeuvres de l'église

Lundi 4 février 2019. Notre-Dame de Bruges*** recèle de bien d'autres chefs-d'oeuvres, parmi lesquels l'extraordinaire Adrien Isenbrandt, La Vierge aux sept douleurs (1530).

Le visage pâle et triste de Marie enveloppé dans une coiffe blanche et ses mains jointes tranchent sur sa robe de deuil qui s'étale en larges plis sur le dallage. Les sept douleurs se lisent en commençant par le bas à gauche en suivant le tour du tableau.

En voici l'un des plus beaux tableaux : Marie au tombeau de Jésus dans le sépulcre. La première douleur qui annonce toutes les autres est la prophétie de Siméon dans le temple de Jérusalem*** où il fait allusion au récit de la Passion et annonce à Marie que son âme sera transpercée par une épée au pied de la croix. La deuxième : La fuite en Égypte. La troisième : La disparition de l'Enfant Jésus au temple pendant trois jours. La quatrième : La rencontre de Jésus portant la croix et montant au Calvaire. La cinquième : Marie debout au pied de la croix. La remise du corps inanimé du Fils à sa Mère à la descente de la croix. Et enfin, la septième : Marie au tombeau de Jésus dans le sépulcre.

Dans la deuxième chapelle, à droite de l'entrée, se dresse le magnifique tableau de Pourbus : Transfiguration du Christ, peinte en 1573. Des dames et des seigneurs en costumes espagnols se trouvent sur les volets de droite et de gauche.

Au premier plan du triptyque, on peut admirer les trois disciples de Jésus dont le physionomie et les visages expriment l'étonnement.

Dans une autre chapelle, un magnifique autel sculpté.

A ne pas manquer non plus, L'Adoration des bergers ( 1574), de Pierre Pourbus. Pieter Pourbus est le grand-père de Frans Pourbus II dit le Jeune qu'il forma.

Sur les volets figurent les portraits des donateurs J. de Damhouder et L. de Chantraines avec leurs enfants et leurs saints patrons.